1. |
Printemps essouflé
05:07
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En me répétant
Je perçois la différence
Je ressens
la force du temps
Audible et puissante
En changeant ce que je suis
Je perçois la redondance
La valeur de mes phrases inutiles
Les journées de grand vent
Mon réveil soudain
Déclenché
Un son strident
Une machine enclenchée
Mon réveil imposé
Entraînant
Mon corps écrasé
Par un poids énervant
Je serai un bruit de fond
La chaleur, la lumière d’une pièce
Ma philosophie faite à tâtons
Je la défendrai comme l’unique vraie
En restant le même
Ma persistance
Mon corps involontaire
Engourdiront mes sens
Un printemps en avance
Amplifie les sons
Ses moteurs et ses vents
Saison jamais longue
Et le vent chante
À la fenêtre effrontée
Les jours se ressentent
Un printemps essoufflé
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2. |
Engraisser
03:03
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En revenant de nulle part
Les poings serrés
Les dents grincées
Perdu, à me demander
Pourquoi je hurle si fort
Quand je rêve
C’est doux, c’est comme ça
Je me sers un autre verre
Et j’engraisse un peu plus
Et je t’aime tout doucement
C’est doux, c’est comme ça
Je me sers un autre verre
Et j’engraisse un peu plus
Et je t’aime timidement
Je te réveille
En criant plus près
Moins fort, mais combien plus vrai
Je desserre les poings, j’accueille mon mal de tête
Et je continue à pourrir lentement
C’est doux, c’est comme ça
Je me sers un autre verre
Et j’engraisse un peu plus
Et je t’aime tout doucement
C’est doux, c’est comme ça
Je me sersun autre verre
Et j’engraisse un peu plus
Et je t’aime timidement
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3. |
Chiens habillés
02:22
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Je m’oblige à accepter
Une ville qui m'alourdit
Elle fait juste intensifier
Mon désir d’en sortir
Moi, je n’ai rien à dire
.........
C’est la paresse d’une routine
Au service de chiens à habiller
C’est peut-être tout dans le fond
Le ciel est bleu, mon bolide rouge
La route est longue
D’ici à une ville moins lourde
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4. |
Juillet
03:04
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Le ciel tarde à se décider
Pris de chaque côté d’une autoroute chaude
Veine sinueuse et grugée
Par des gens soulagés et gauches
Et moi
Je continue encore tout droit
Sans voir
Je continue encore tout droit
Une odeur de vieille poubelle
Bouillante, fiévreuse et épicée
Les cloches d’une église laide
Juillet, pour une autre année
Juillet, pour une autre année
Juillet, pour une autre année
Juillet, pour une autre année
Et moi
Je continue encore tout droit
Sans voir
Je continue encore tout droit
Juillet, pour une autre année
Juillet, pour une autre année
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5. |
Maison hantée
09:04
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Une maison hantée
Rugissante
Lourde
Et moi fier
Je crie plus fort
Charles aussi
Pour un faux pays
Crève nos corps
Regarde-moi pas
Regarde-moi de loin
Je bougerai, les yeux fermés
Regarde-moi de loin
Mes oreilles silent
Tu me parles
Ta robe fleurie
Qui m’assourdit
Je suis une maison hantée
Criarde et laide
Envieuse et sombre
Amoureuse de ses fantômes
Regarde-moi pas
Regarde-moi de loin
Je bougerai, les yeux fermés
Regarde-moi de loin
Regarde-moi pas
Regarde-moi de loin
Je bougerai, les yeux fermés
Regarde-moi de loin
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6. |
Douce répétition
03:00
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À regarder la terre tourner
J’ai perdu
mon temps
Son ombre grimpe plus haut
À dos tourné, je manquerai son ascension
Douce répétition
M’enveloppe
Pendant que je m’enfuis
De rien
À faire du bruit sans cesse
J’ai les sens alourdis
La tête qui tourne
Et ton regard paniqué
Mes mains au volant
J’ai l’aveuglante certitude
Que tous les autres ont tort
Et que moi, j’ai raison
Douce répétition
M’enveloppe
Pendant que je m’enfuis
De rien
Douce répétition
M’enveloppe
Pendant que je m’enfuis
Douce répétition
M’enveloppe
Pendant que je m’enfuis
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7. |
Charles au drum
02:59
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Parti nulle part
Dans des mots que je ne comprends pas
À vouloir être à la hauteur
Je me suis perdu
À fondre dans une chaleur
Sans opinion, sans gêne
L’être que je suis
N’y a pas droit
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8. |
Lits doublés
02:46
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Un bout de table
Un peu trop court
Mélodie acceptable
Pour remplir nos corps si lourds
Des lits doublés
Vides pour l’instant
Une langue chantée
Pour les remplir éventuellement
Je prendrai mon temps
À chercher plus loin
Des mots différents
Qui ne donneront rien
Je tire de toutes mes forces
Sur mon précieux souffle gris
Seul, sale et triste
Et le chanteur qui me juge encore
J’ai besoin d’air pour remplir mes poumons
J’ai besoin d’air pour remplir mes poumons
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9. |
Mémoire
03:50
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Et la chaleur m’aveugle
Et un vent construit
Me garde éveillé toute une nuit
Et la chaleur qui m’aveugle
Mon visage accroché
Alourdit mes mots
Rendant plus faux
Mon visage accroché
Et moi aussi
Je panique un peu plus longtemps
Et moi aussi
Je panique un peu plus longtemps
Je suis un fardeau ici
Lourd et affamé
Et doucement, je perds mes clés
Et lentement, ma mémoire suit
Et moi aussi
Je panique un peu plus longtemps
Et moi aussi
Je panique un peu plus longtemps
Et moi aussi
Je prend un peu trop mon temps
Et moi aussi
Je panique un peu plus longtemps
Au fond du lit
Des lueurs sur les murs
Au fond du lit
Ta peau
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10. |
Livret
04:24
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Ma vue est obstruée
Par un vaste écran de vide
Ou de tout
Lourde angoisse
Je ne suis plus sûr
Je ne vois plus rien
Je ne suis plus sûr
Livret qui tire à sa fin
Rempli de non-sens égocentrique
Livret laissé sur sa faim
Rempli de peur d’être oublié
De faux départs
De dates trop éloignées
Les unes des autres
Je ne suis plus sûr
Je ne vois plus rien
Je ne suis plus sûr
Je ne suis plus sûr
Je ne vois plus rien
Je ne suis plus sûr
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